Je parle bien sûr de Christian Jacob, le président du groupe parlementaire Les Répoublicains au Palais Bourbon.
Pour la petite histoire, je le fais venir à Granville mardi 18 avril 2017 pour animer une réunion publique LR dans le cadre de l'élection présidentielle.
Je n'en reviens quoisiment pas qu'il ait accepté l'invitation.
Il y a trois ans, le 4 juin 2014, je l'avais mis en grande difficulté dans l'émission matinale de Jean-Jacques Bourdin, "Bourdin Direct" sur BFMTV.
Pas trop réputé pour être tendre avec ses invités, le gars Bourdin l'avait questionné et même harcelé sur mon fa(/u)meux amendement "col blanc" que j'avais co-écrit et déposé au bureau de l'Assemblée Nationale deux jours plus tôt (texte amendement 406 dit "col blanc").
Le texte en question visait la décriminalisation des crimes financiers. Pour faire simple, je souhaitais que les délits financiers comme les malversations, les escroqueries, le blanchiment d'argent puissent ne plus conduire en prison.
Rétrospectivement, c'est vrai que cet amendement n'était pas trop intelligent, alors que nous étions en pleine affaire politico-financière Bygmalion (lire ici).
Entre-nous, si je faisais quoi que ce soit d'intelligent, ça se saurait, non?
la vidéo "Bourdin Direct" sur BFMTV avec Christian Jacob : cliquer ici, c'est vivement conseiller pour comprendre la suite.
Pas à trop à l'aise et plutôt embarrassé sur le sujet le boss.
Visiblement, vue sa réaction, il n'avait pas eu vent de mon amendement.
Il a fait du bruit ce texte auprès de mes collègues dépoutés. «Proposition fantaisiste» ou «provocation» disaient-ils. Peut-être, et alors?
Il a fait du bruit ce texte auprès de mes collègues dépoutés. «Proposition fantaisiste» ou «provocation» disaient-ils. Peut-être, et alors?
Sans oublier les médias (lire ici ou là) et les réseaux sociaux (lire ici).
Au moins, on parlait de moi, comme le tweet polémique au relent raciste de juin 2016 qui a buzzé sur internet et dans les médias et à l'origine de la plainte pour diffamation et outrage public contre (Monsieur) X, enfin contre le blogueur d'Avranches (lire ici).
Au moins, on parlait de moi, comme le tweet polémique au relent raciste de juin 2016 qui a buzzé sur internet et dans les médias et à l'origine de la plainte pour diffamation et outrage public contre (Monsieur) X, enfin contre le blogueur d'Avranches (lire ici).
Sur les deux séquences, j'ai eu «mon quart d'heure de célébrité» comme aurait dit Andy Warhol (lire ici).
Amendement "col blanc", tweet polémique et bien d'autres sujets, même si on ne parlait pas de moi en bien, on parlait de moi, ce qui signifiait que J'EXISTAIS.
J'ai lu cela il y a quelques années dans un ouvrage «la psychologie pour les nuls» quand j'étais en vacances d'été à Locmariaquer.
Pour revenir à l'amendement "col blanc", Christian Jacob, à son retour du studio BFMTV, m'a convoqué dans son bureau au Palais Bourbon.
Alors que j'étais en train de finir une grille de soduku et que, pour une fois, j'étais à l'Assemblée Nationale.
«Gwénaouel, c'est quoi cet amendement, bordel? Il me dit, furieux.
Alors que j'étais en train de finir une grille de soduku et que, pour une fois, j'étais à l'Assemblée Nationale.
«Gwénaouel, c'est quoi cet amendement, bordel? Il me dit, furieux.
T'es vraiment tombé sur la tête!!! Cela en pleine affaire Bygmalion.
Avec ton amendement, tout le monde va croire que l'UMP cherche à couvrir Sarko et les autres.
Tu tends le bâton pour te faire battre. Et le pire que c'est moi qui prend les coups chez Bourdin.
Gwénaouel, tu vas me retirer cet amendement illico presto!!»
Bien informé, le jour même, le quotidien gauchiste Libération résume sur son site internet la séquence (source ici) :
«Fin de la polémique. Le député UMP Guénhaël Huet (Manche) a retiré ce matin, après un entretien avec le patron de son groupe parlementaire Christian Jacob, l'amendement numéro 406 qu’il avait déposé sur le projet de loi de réforme pénale. Le texte, auquel s’étaient associés plusieurs élus de droite, proposait de n’emprisonner que les auteurs d’un «crime commis à l’encontre d’une personne physique et qui porte atteinte à cette personne directement».
Une formulation d’ailleurs un peu maladroite, reconnaît l’élu de la Manche : «J’aurais dû utiliser le terme "délit" plutôt que "crime".»
Qui d'entre-vous s'était souvenu de cette polémique? Personne, pas même Christian Jacob, puisqu'il sera à Granville mardi prochain à la salle du Hérel à 19h30.
Qui d'entre-vous s'était souvenu de cette polémique? Personne, pas même Christian Jacob, puisqu'il sera à Granville mardi prochain à la salle du Hérel à 19h30.
A moins qu'il ne soit pas rancunier, ce qui n'est pas une de mes qualités (cela se saurait) ...
A mardi prochain à Granville, mes ami(e)s, je compte sur vous.
A mardi prochain à Granville, mes ami(e)s, je compte sur vous.
votre fidèle et dévoué Gwénaouel, en campagne pour les élections législatives pour un troisième mandat de dépouté sur la 2ème circonscription de la Manche.