dimanche 10 février 2019

flash-back 2018 et come-back 2019 de Gwénaouel Houet à l'approche des élections municipales de 2020 à Avranches

A l'occasion de cette nouvelle année 2019, même si nous sommes déjà en février, je tenais à présenter aux avranchinais et avranchinaises tous mes meilleurs voeux, surtout que vous pensiez à voter pour moi aux élections municipales et communautaires de mars 2020, enfin si je me représente.
Cela c'est une autre histoire.

En attendant petite rétrospective sur l'année 2018 et flash-back sur ce premier mois de janvier 2019 me concernant. Il y a matière.

2018 a été annus horribilis.
Comme en 2014, année horrible où j'ai perdu la mairie d'Avranches face à David Nicolas, mon ancien emploi jeune quand j'étais maire ou en 2017 avec la perte de mes mandats de président de l'Intercom et de dépouté du soud Manche.
En effet les 2 procès en diffamation perdus en février et septembre 2018 dans l'affaire de la vidéo parodique ont été vécus comme une humiliation (lire ici).
Je pensais prendre ma revanche contre le bloggeur et l'empêcheur de tourner en rond François Groualle.
Je pensais le faire condamner au pénal, lui soutirer 10.000€ en dommages et intérêts et faire enlever la vidéo litigieuse d'internet.
Peine perdue, les juges à deux reprises n'ont pas fait droit à mes demandes pour une sombre question de prescription.
Un vrai scandale. Y'a pas de justice !!!!


Bon, il ne faut pas que je critique l'institution car j'ai bien été content que le Procureur de la République de Coutances classe la plainte pour diffamation déposée par le bloggueur avranchinais quand je l'ai insulté à la bergerie de Genêts (lire ici et ).
Je ne remercierais jamais assez mes amis Catherine Brunaud-Rhyn, John Kaniowski ou mon fidèle André Bazin de m'avoir couvert, sinon j'étais bon pour le tribunal correctionnel de Coutances. 

Heureusement en fin d'année, je suis revenu sur le devant de la scène.
Grâce aux amis du barrage sur la Sélune et indirectement grâce aux gilets jaunes.

En effet, depuis le 17 novembre 2018, tous les samedis les gilets jaunes se mobilisent pour réclamer plus de pouvoir d'achat, plus de démocratie directe, ... revendications que personnellement je soutiens. Plus par stratégie politicienne que par conviction personnelle.

Ca ne mange pas de pain. Et puis cela peut payer lors des prochaines échéances électorales. Je ne vous fais pas un dessin.
Je ne suis plus maire, ni dépouté, ni président d'intercom et je compte bien me refaire, comme au poker.
Je ne vais pas passer pour LE LOSER du soud Manche dans l'histoire du territoire, quand même.

Ainsi, samedi 15 décembre dernier, un rassemblement a eu lieu à Avranches en présence des gilets jaunes et des défenseurs des barrages sur la Sélune.
Ces derniers ont brillamment compris que leur cause pouvait mobiliser davantage en s'associant avec les gilets jaunes.
Comme vous le savez, je suis contre l'arasement des barrages de Vezins et de la Roche-qui-Boit.
Comme j'ai été contre le déploiement de la ligne THT conséquence de la création de l'EPR de Flamanville auquel je ne me suis pas opposé quand j'étais conseiller général du canton d'Avranches, contre la suppression du TGI d'Avranches découlant de la réforme de la carte judiciaire que j'ai voté es qualité de dépouté, ... et j'en passe et des meilleurs.
On a vu le résultat.
Mais avais-je le choix? Si je veux pas aliéner mon électorat lors des élections, il faut soutenir les actions populaires même si cela va à l'encontre du l'intérêt général, de la politique du gouvernement, ...

« Clientélisme, Populisme, Opportunisme, et Cyclisme » est ma devise et la pierre angulaire de mon action politique quand j'étais au pouvoir. On a qualifié cela de Houetisme ou Huetisme, selon.

Malheureusement les français.es ne supportent plus les élus qui pensent pense plus à eux-même, à leur ré-élection qu'à l'intérêt général, au développement de leur commune ou du territoire, ...
C'est regrettable.


Donc pour revenir au rassemblement à Avranches, comme chaque fois, j'ai dit en public tout le mal que je pensais de la destruction des barrages, que tout est encore possible, qu'il faut rester mobiliser, blabla ...

lire la vidéo à partir de 8'40" 





Les gilets jaunes, c'est un mouvement que je soutiens à 300% depuis que je suis maintenant dans l'opposition.
Car naturellement si j'étais dépouté de la majorité présidentielle, ma position serait inverse. Normal, non?

Début janvier, j'ai soutenu la cause en publiant un message sur le réseau social twitter. Il a fait polémique ce tweet.
Mais moindre qu'en 2016 qui a été à la genèse de la vidéo parodique évoquée plus haut (lire ici).

Mon premier tweet de l'année 2019 comparait l'interpellation d'Eric Drouet, un des leaders des gilets jaunes, à une opération de police politique de l'époque du régime de Vichy en m'interrogeant sur « La République exemplaire de Macron ? »


lire mon tweet :


Bien sûr, il y a eu des réactions, mais peu en comparaison d'avec celles de 2016, mais il est vrai que je suis maintenant inexistant politiquement :

C'est clair que j'ai dérapé.
J'aurais du lire et relire le tweet avant de la publier. Mais je suis un impulsif et il arrive ce qu'il arrive.

J'espère que cela n'aura pas d'incidence sur ma carrière professionnelle.
En effet depuis que j'ai perdu tous mes mandats exécutifs locaux et parlementaires, je n'ai plus de revenu.
J'ai du revenir à mon premier métier avant d'entrer en politique (grâce à l'ancien député-maire René André), celui de fonctionnaire d'une antenne du Ministère de l'Agriculture à Rennes.
Or tant que fonctionnaire, je suis soumis au devoir de réserve, celui ne pas critiquer, dénoncer publiquement l'action de l'Etat, au risque de sanction disciplinaire.
J'espère que ma hiérarchie n'est pas informée de mes actions et prises de positions borderlines ...

En ce début d'année, comme chacun, je me promets de prendre des résolutions.
Notamment d'être plus visible politiquement.
Il faut que l'on me voie et que l'on m'entende.
Il le vaut mieux à l'approche des élections de 2020.
Car je suis transparent politiquement depuis un an et demi, depuis juin 2017.

Je suis quoisiment aux abonnés absents aux différentes cérémonies patriotiques ou du souvenir (ex 8 mai, 11 novembre, ..), aux inaugurations d'évènements ou aux vernissages d'expositions au Scriptorial ou musée d'Art et d'Histoire, aux conseils municipaux ou communautaires, ...

Ainsi en ce début d'année j'ai fait mon grand come-back au premier conseil municipal 2019 d'Avranches.
Un conseil municipal d'importance puisqu'on élisait le nouveau maire et les adjoints suite à la création de la commune nouvelle d'Avranches qui regroupe cette dernière et la commune de Saint-Martin-des-Champs.
David Nicolas, mon ancien emploi jeune qui a pris ma place de maire en mars 2014, a sans surprise été élu maire de la commune nouvelle.
Lors de l'élection des adjoints, j'ai ramené ma science en exigeant qu'un poste d'adjoint soit réservé à l'opposition, pour mon ami et collègue Alain Morazin ; motivant ma demande pour des questions de démocratie et de représentativité. Ma liste avait rassemblé 46,41% des suffrages aux élections municipales de 2014 et il était normal que l'opposition ait un poste d'adjoint.
Je me suis bien gardé de dire que quand j'étais maire, je n'ai jamais offert un poste d'adjoint à mon opposition.
Fin tacticien, David Nicolas n'a pas rejeté d'emblée en séance ma demande comme j'aurais pu le penser, alimentant alors davantage la polémique. 

Il m'a proposé une réunion dans les jours à venir pour en discuter.

lire la vidéo à 3'13"


Deux jours plus tard, je faisais publier dans les médias locaux un communiqué de presse, reprenant mon argumentaire en conseil.
Au regard de cette provocation, autant dire que je pouvais dire adieu au poste d'adjoint pour l'opposition.
Etait-ce cela l'objectif ?
Non, l'idée était de me relancer politiquement et montrer comment l'actuelle municipalité était anti-démocrate. De la politique politicienne.

Donc les élections municipales et communautaires de mars 2020 approchent.
Déjà l'hebdomadaire La Manche Libre en a fait sa manchette dans son édition du 5 janvier 2019 en publiant un photomontage des probables candidats à Avranches.
D'un coté moi et « Tonio », le surnom gentil d'Antoine Delaunay, mon ancien assistant parlementaire et actuel conseiller départemental du canton d'Avranches et de l'autre David Nicolas, maire d'Avranches et président de la Communauté d'Agglomération Mont-Saint-Michel Normandie.

Bien sûr que j'ai envie d'y aller comme on dit, de reprendre ma revanche, comme titre La Manche Libre.
Mais difficile de retrouver la motivation après les humiliations électorales de 2014 et 2017 et judiciaires de 2018.
Mais il faut y croire.
J'ai commencé à travailler sur la campagne électorale.
Je peaufine le programme : baisse des impôts, réduction des dépenses de fonctionnement et du personnel municipal, relance du projet de salle de spectacle et de congrès, augmentation des subventions pour la pétanque et le vélo, réactivation des éclats de rire, ...
Un programme bien populiste qui devrait plaire aux électeurs et électrices d'Avranches.

En communication, les affiches sont quoisiment prêtes. Je peux vous dire qu'elle vont décoiffer.

En attendant, je compte ainsi sur vous et sur votre soutien pour m'aider à reconquérir la mairie d'Avranches et la présidence de l'intercom.
A très bientôt.

votre dévoué Gwénaouel